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JE SUIS UN PROFESSIONNELLe mois d’août est traditionnellement marqué par une forte volatilité : sur les 10 dernières années, seuls deux mois ont connu une variation inférieure à 1%. La variation moyenne est de 3.5%. 2023 n’a pas échappé à la règle avec une baisse de 2.8%.
Malgré les bonnes publications des sociétés US, le marché a souffert des inquiétudes concernant les taux d’intérêt et la Chine. Sur le plan monétaire, Jerome Powell a délivré un message de fermeté à Jackson Hole. Il a prévenu que la Fed pourrait encore relever ses taux si les tendances d’inflation restaient trop élevées ou si le marché du travail restait trop tendu, réaffirmant aussi l’objectif d’inflation de 2%. Les marchés ont encore repoussé les perspectives de réduction de taux, propulsant les rendements à court terme à de nouveaux record. Aux Etats-Unis, l’économie reste soutenue par les consommateurs. Les ventes au détail de juillet ont dépassé les attentes, +0.7% m/m contre +0.4% m/m attendu. La confiance des consommateurs US (Conference Board) a atteint en juillet son plus haut niveau depuis deux ans à 117. Le marché du travail résiste, les demandes initiales d’allocations chômage se maintenant dans une fourchette étroite (220k-265k) depuis la fin du mois de mars. En outre, des signes timides de stabilisation apparaissent dans le secteur manufacturier. Ces indicateurs continuent de souligner l’efficacité de l’expansion budgétaire passée et actuelle. En revanche, la confiance des promoteurs immobiliers a chuté au cours du mois à 50 contre 56 le mois dernier, signe que la récente hausse des taux pourrait heurter certains secteurs.
La zone euro flirte de nouveau avec la contraction. Le PMI composite a chuté à 47,0 en première estimation. Alors que le secteur manufacturier est resté faible à 43.7 en août, le secteur des services a brutalement ralenti de 50.9 le mois dernier à 48.3 pour rejoindre la zone de contraction. De multiples facteurs contribuent au « rattrapage par le bas » des services, notamment l’impact retardé du resserrement monétaire et l’estompement de l’effet du rebond post-pandémique. En outre, les consommateurs de la zone euro ne dépensent pas les économies accumulées pendant la pandémie, contrairement à leurs homologues américains. Les indicateurs prospectifs du marché du travail se sont également affaiblis, même s’ils restent en phase avec une certaine création d’emplois.
La Chine entre en légère déflation. En plus d’une inflation à la consommation et à la production négative en juillet (-0.3% y/y et -4.4%y/y respectivement), tous les indicateurs de demande ont été plus faibles que prévu. Le sentiment sur l’immobilier Chinois reste fragile après que Country Garden, un important promoteur immobilier chinois, ait fait état d’une perte de USD 7.6Mds au S1, un accord sur leur dette vient d’être trouvé. Les autorités chinoises ont annoncé une série de mesures sur le secteur immobilier et les marchés financiers, la Chine stimule peu mais plus souvent.
ADN Dynamic affiche une performance négative de -2.3% sur le mois d’août, et une performance nettement positive à +16.8% depuis le début de l’année. Notre sélection de titres en direct et de trackers ETFs continue de contribuer positivement à la performance et de réduire les frais courants du fonds. Nous avons profité de la volatilité sur les marchés cet été pour se repositionner sur le tracker ETF leverage CAC 40 et ajouter de l’exposition sur la Chine. Nous continuons de sécuriser une partie de nos gains en nous positionnant sur la gamme obligataire.
Le Stoxx 600 prolonge sa bonne performance du mois dernier et affiche une hausse de 2% au mois de juillet, soutenu par le rattrapage de certains secteurs notamment les financières. Le mois de juillet avait pourtant mal débuté, les divers rapports sur l’emploi aux US étant plus que mitigés. Ce sont finalement les chiffres d’inflation en Europe et outre-Atlantique qui permettront d’entamer une reprise, les données ne signalant pas d’emballement inflationniste et l’impact du resserrement monétaire se faisant ressentir. Sur fonds de tendances déflationnistes et de bonne tenue du marché de l’emploi, le scénario d’un atterrissage en douceur a donc gagné du terrain, soutenu par des résultats trimestriels relativement solides et le discours plus accommodant des banquiers centraux, même parmi les plus ‘’hawkish’’. Le pétrole a connu quant à lui sa plus forte hausse mensuelle depuis janvier 2022 à +15% alors que la demande rebondit et que l’OPEP+ continue de contraindre l’offre via des coupes de production. Dans le sillage de chiffres d’inflation en baisse et de signes de plus en plus évident d’une transmission du durcissement de la politique monétaire sur l’activité, en particulier en zone Euro, le dernier mois a été marqué par un rééquilibrage du positionnement de la Fed et de la BCE par rapport à la rhétorique très agressive observée le mois précédent. La Fed et la BCE ont, comme anticipé, toutes les deux augmenté leurs taux d’intérêts de 25bp. Aux États-Unis, le taux Fed Fund est ainsi passé à 5.5% tandis qu’en zone Euro, le taux de dépôt a augmenté à 3.75%. Toutefois, les discours qui ont suivi ces décisions se sont avérés accommodants, augmentant la probabilité que les banques centrales pourraient faire une pause dans leur politique de hausse des taux. Du côté des données économiques, aux Etats-Unis, la croissance du PIB au second trimestre s’est avérée plus forte qu’anticipé (2.4%) et accélère par rapport aux premier trimestre (2.0%). Dans le même temps, les risques sur l’inflation se réduisent. Le ralentissement de l’inflation a ainsi été plus marqué qu’anticipé en juin, à 3% a/a vs 4% le mois précédent. Si cela reflète toujours la baisse des prix de l’énergie, l’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) a aussi ralenti à 4.8% vs. 5.3% précédemment. Dans le même temps, sur le marché du travail, si le taux de chômage reste bas à 3.6%, le rythme de créations d’emplois s’est ralenti en juin à 209K contre 306K le mois précédent. En zone Euro, si les premiers chiffres nationaux de croissance du PIB pour le second trimestre montre une amélioration par rapport au début de l’année, l’impact du durcissement de la politique monétaire sur l’activité devient de plus en plus visible. L’enquête trimestrielle de la BCE sur les conditions de crédit bancaire a montré la poursuite du durcissement des conditions de crédit, même si son rythme a été moins important qu’au trimestre précédent. Dans le même temps, les demandes de crédits ont continué de se contracter, à un rythme record du côté des entreprises en particulier. L’indice composite PMI en zone Euro a ainsi reculé à 48.9 (vs. 49.9 précédemment), un niveau qui suggère une contraction du PIB au T3 de -0.1% t/t, soit très en deçà des attentes de la BCE (+0.3%). Seul facteur positif, la confiance des ménages en zone Euro qui continue de s’améliorer pour retrouver en juillet son plus haut niveau depuis un an, portée par le ralentissement de l’inflation et un marché de l’emploi qui reste dynamique avec un taux de chômage historiquement bas à 6.5% en juin. En Chine, les chiffres de croissance du PIB pour le second trimestre se sont avérés plus faibles qu’attendus, en hausse de 6,3 % en glissement annuel (consensus 7.1%). Sur une base trimestrielle, la croissance du PIB a ainsi sensiblement ralenti, passant de 2,2 % t/t au T1 à 0,8 % t/t au T2. Conséquence de ce ralentissement, la réunion du Politburo suggère qu’un nouveau stimulus pourrait prochainement être annoncé.
ADN Dynamic affiche une performance positive de +6.9% sur le mois de juillet, ce qui fait une performance à +19.5% depuis le début de l’année. Notre conviction sur l’Asie et notamment sur la chine commence à fonctionner suite aux annonces du gouvernement, ce qui explique une partie du rebond sur le mois. Nous avons commencé à sécuriser une partie de nos gains en achetant un fonds obligataire court terme. Cette poche sécuritaire est vouée à grossir pendant les mois à venir.
Le Stoxx 600 s’est ressaisi sur le mois de juin et affiche une hausse de 2.25%. Les actions européennes ont terminé le mois de juin dans le haut du range récent. Les actions américaines s’en sortent encore mieux. Pourtant, l’évolution des taux n’a pas aidée avec une courbe encore plus inversée et des taux d’intérêt réels défavorables aux valeurs cycliques. De plus, les conditions de liquidité se durcissent (baisse des réserves bancaires de USD 180 Mds depuis un mois) … Aux Etats-Unis, si la Fed a fait le choix largement anticipé d’une pause dans son cycle de relèvement des taux d’intérêt (la cible étant maintenue à +5.00% – +5.25%), elle a dans le même temps indiqué la perspective d’un nouveau resserrement dès le mois de juillet. Le mois dernier a été marqué par un positionnement très agressif des banques centrales, poussant les marchés à réajuster à la hausse leurs anticipations de hausse des taux. La révision à la hausse de ses projections de croissance et d’inflation suggère possiblement deux nouvelles hausses de +25bps avant la fin de l’année 2023. Du côté de la BCE, elle a procédé comme attendu à une nouvelle hausse +25bps des principaux taux d’intérêt, portant le taux de dépôt à +3.50%. Mais le discours de Christine Lagarde a laissé entendre que davantage de hausses étaient à attendre. La BCE a d’ailleurs relevé ses projections d’inflation sous-jacente pour 2023 (+5.1%, +0.5pp) alors que la prévision de croissance s’établit désormais à +0.9% (-0.1pp). Enfin, la banque d’Angleterre a surpris les marchés avec une hausse des taux de +50bps pour porter son taux de base à 5.0% dans un contexte d’inflation persistante avec une core inflation à +7.1% en g.a. en mai, un record depuis 1992. Seule divergence dans ce panorama, la banque centrale de Chine qui a baissé de 10 bps la facilité de prêt à 1 an à +2.55% dans un contexte de reprise économique jugée peu dynamique au regard des attentes.
Les marchés de l’emploi sont une source de préoccupation et influencent la politique ; les yeux seront donc rivés sur les prochains chiffres de l’emploi américain. La saison des résultats devrait voir se poursuivre la tendance à la normalisation des marges aux US. La BCE veut des marges des entreprises plus basses et compte resserrer sa politique monétaire si nécessaire. Au UK, les signes d’alarme des ménages sont là avec 2 mois consécutifs de baisse nette des prêts hypothécaires, une première depuis 30 ans.
ADN Dynamic affiche une performance positive de +3.8% sur le mois de juin. La quasi-totalité des sous-jacents apporte une contribution positive, et notamment notre dynamisme sur les trackers. Nous conservons notre surexposition sur les actions chinoises, qui ce mois, ont fortement contribué à la surperformance du portefeuille.
Le marché a été relativement calme en mai avec très peu de volatilité, le Stoxx 600 a fini le mois en baisse de 3.19%, confirmant l’adage « sell in may and go away ». La thématique omniprésente de l’intelligence artificielle n’aura pas suffi à maintenir l’indice en territoire positif, malgré la très bonne performance du segment technologique qui a gagné 6.7%, porté par les semi-conducteurs. Même si la publication des chiffres de Nvidia a engendré un certain nombre de records sur les volumes échangés et le gain en capitalisation boursière en une séance, expliquant l’intérêt soutenu des investisseurs pour cette valeur en particulier et pour l’IA en général, ces derniers ont gardé un œil attentif sur la macro-économie. Aux Etats-Unis, la réunion de la Fed a abouti à une nouvelle de hausse de +25bps, le taux directeur passant de 5,0 à 5,25%. Dans le même temps, l’enquête de la Fed a montré la poursuite d’un fort durcissement des conditions de crédits bancaires. De plus, l’inflation a continué de ralentir en avril, à 4.9% en g.a contre 5% précédemment. En conséquence, les débats au sein de la Fed tournent désormais autour de l’opportunité ou non de marquer une pause dans la hausse des taux lors de la prochaine réunion. Toutefois, les chiffres d’activité sont ressortis meilleurs qu’anticiper. Quant au marché de l’emploi, il reste tendu avec des créations d’emploi toujours plus fortes qu’anticipé (+253k vs consensus 180K) et une baisse du taux de chômage à 3.4%. Au total, les surprises sur les chiffres d’activité aux Etats-Unis sont ressorties en hausse sur le dernier mois. Enfin, le mois fut animé par les craintes autour du plafond de la dette américain et de l’imminence de la « X-date », à savoir le jour à partir duquel le gouvernement ferait défaut. Un accord a toutefois été trouvé entre les négociateurs des camps Démocrate et Républicain, et le vote au Congrès devrait permettre un relèvement du plafond en échange notamment d’une stabilité de la dépense publique hors défense en 2024. En Europe, la BCE a elle aussi procédé à une nouvelle hausse de taux d’intérêt tout en ralentissement son rythme à +25bps, le taux de dépôt se situant désormais à +3.25%. Conséquence d’un rebond des prix de l’énergie, l’inflation a temporairement réaccélérée en avril à 7% vs 6.9% précédemment. Du côté de l’activité, l’un des évènements majeurs fut la révision de croissance allemande, indiquant que le pays était entré en récession technique au Q1 2023. Cela s’explique par un niveau de croissance de -0.3% q/q faisant suite à une contraction de -0.5% au Q4 2022, sur fond de consommation entamée par le choc énergétique et dans le sillage d’une forte chute de la production et des commandes industrielles en mars. En Chine, les données publiées ce mois-ci interrogent quant à la vigueur de la reprise post-confinement. L’inflation a diminué pour le quatrième mois consécutif et se situe en avril à +0.1% y/y. Du côté de l’activité, l’amélioration attendue de la croissance des ventes, de la production industrielle et de l’investissement a déçu. De plus, l’enquête officielle PMI du mois de mai fait état d’une nouvelle baisse à la fois sur la partie manufacturière (48.4, -0.4pt) et non-manufacturière (54.5, -2.1pt).
ADN Dynamic affiche une performance positive de +1.5% sur le mois de mai, avec comme principal contributeur l’action Tesla qui a vu son cours flambé de plus de 25% sur le mois. Ce qui amène la performance du fonds depuis le début de l’année à +7,8%. Nous conservons notre surexposition sur les actions chinoises, ce segment reste une conviction forte du portefeuille et semble être en train d’atteindre son point d’inflexion.
Dans le commentaire du mois de mars, nous avions constaté que le marché ne nous laissait pas de répit. Avril a répondu à nos attentes ! Le Stoxx 600 a repris une trajectoire haussière en avril avec une hausse de 1.9%. Sur les 18 séances du mois, seule une a connu une variation de plus de 1% (+1.01% le 12/04). En effet, les investisseurs ont adopté une approche positive qui intègre le sentiment que la croissance US ralentit progressivement mais que les consommateurs disposent toujours d’une épargne conséquente et d’une amélioration des salaires réels. Par ailleurs, la Chine accélère avec une impulsion des crédits en hausse, impliquant une amélioration des PMI mondiaux à 52 d’ici la fin de l’année. Enfin, l’Europe continue de publier des chiffres économiques légèrement au-dessus des attentes. Il en est de même sur les US et la Chine. Tous ces éléments ont contribué à soutenir le marché. Le FMI a légèrement dégradé à +2.8% (-0.1%) sa prévision de croissance mondiale pour 2023, rappelant les pressions sur l’activité qu’impliquent le resserrement monétaire et l’absorption toujours en cours des chocs liés à la pandémie et à l’invasion de l’Ukraine. En matière de niveau des prix, l’institution prévoit +7.0% d’inflation en moyenne annuelle. Aux Etats-Unis, la croissance du PIB a surpris à la baisse par rapport aux attentes lors du Q1 2023 avec un résultat annualisé de +1,1%, ce qui marque par ailleurs un net ralentissement par rapport au trimestre précédent (+2,6%). Si le rebond de la consommation privée a soutenu la croissance, les reculs observés en matière d’investissement résidentiel et dans les équipements témoignent de l’impact progressif du resserrement monétaire. Quant à l’inflation, l’indice CPI ralentit à +5.0% y/y en mars, notamment du fait d’une baisse des prix de l’énergie (-6.4% y/y) et d’une moindre inflation alimentaire, alors que l’inflation sous-jacente s’apprécie quelque peu à 5.6% (+0.1pp). De l’autre côté, le Core PCE – indice de référence de la Fed – ne décroît que marginalement à +4.6% y/y. Dans la zone euro, le premier trimestre 2023 fut l’occasion d’un rebond du taux de croissance à +0.1% q/q, ce qui est en-deçà des prévisions du consensus (+0.2%) du fait d’une déception sur les chiffres allemands. Par ailleurs, bien que l’inflation sous-jacente recule de façon marginale (5.6% y/y, -0.1%), l’indice headline met fin à une phase de décélération ininterrompue depuis octobre et gagne +0.1% à 7.0% y/y. En conséquence, l’objet de la réunion de la BCE du début de mois de mai devrait porter sur l’ampleur du nouveau relèvement de taux. En Chine, la croissance économique fut de +4.5% y/y au Q1 2023 sous l’effet d’une consommation apparaissant comme dynamique en matière de services (+5.4% y/y de croissance du secteur des services) tandis que le secteur industriel marque le pas (+3.3% y/y), ce qui est conforme au scénario de reprise à deux vitesses sur fond de faible demande globale.
ADN Dynamic affiche une performance négative de -2.7% sur le mois d’avril, principalement expliquée par notre positionnement sur les marchés asiatiques. Malgré cette baisse sur le mois, notre performance YTD est de +6.2% et sur 1 an glissant de +1.3%. Les craintes sur les valeurs bancaires se sont dissipées, ce qui a profité au fonds avec le meilleur contributeur « Axiom European Banks Equity » (+6.4% sur la période). Nous avons diminué notre exposition sur les petites capitalisations qui ne fonctionnent pas actuellement et pris nos bénéfices sur les deux achats d’ETF effectués au mois de mars (Lyxor LVC CAC 40 et Lyxor Nasdaq 100 leverage) et avons protégé le portefeuille en se positionnant sur l’ETF suivant : Lyxor CAC 40 Double Short.
Le marché ne nous laissera aucun répit ! Après la crise du Covid, les impacts liés aux difficultés des chaines d’approvisionnement, la peur d’une inflation hors de contrôle…, le marché s’est inquiété du risque bancaire. Le mois a été marqué par la faillite de la Silicon Valley Bank. Cette nouvelle a eu un impact majeur sur le niveau des taux d’intérêt, comparable à la crise de 2008 avec une pentification très forte de la courbe de taux US. La contagion a notamment été forte sur le segment des banques européennes avec le Crédit Suisse qui se trouve en plein milieu de la tourmente. Malgré une intervention de la BNS et la FINMA qui publient un communiqué commun pour soutenir la banque, le marché panique en vain, UBS est contrainte de racheter Crédit Suisse pour un montant de CHF 3 milliards, tout en dégradant les obligations AT1. L’échec du respect de la séniorité au sein de la structure du capital a provoqué un écartement majeur des spreads européens sur les subordonnées financières. Malgré les craintes persistantes de contagion financière à la suite des implosions de Silicon Valley Bank, de Crédit Suisse et d’autres petites banques américaines, les marchés actions se sont globalement bien comportés au cours du trimestre écoulé. Ils ont en effet bénéficié de la baisse des taux d’intérêt à long terme, les investisseurs anticipant que, compte tenu de la fragilité de l’environnement, le resserrement monétaire est parvenu à son terme. Au final, le Stoxx 600 finit le mois en baisse de 0.7%. La baisse de 6%, enregistrée entre les 10-24 mars, aura presque été effacée. Aux Etats-Unis, la Fed a procédé à un nouveau relèvement de 25bps de son taux directeur qui s’établit dorénavant à 4.75-5.00%. Si les points de crispation sur les banques américaines n’ont pas modifié la décision de cette réunion, le Président Powell a indiqué que ceux-ci étaient de nature à « resserrer les conditions financières pour les ménages et les entreprises », ce qui pourrait induire un arrêt anticipé des hausses de taux d’intérêt. A cet égard, les marchés projettent désormais une dernière hausse lors de la réunion de mai avant un enclenchement progressif d’un mouvement baissier. Concernant le niveau des prix, la baisse du chiffre headline de l’inflation en février (de +6.5% y/y à +6.0%) est tempérée par la résistance de l’inflation sous-jacente qui ne perd que -0.1pp à 5.5% y/y et fait craindre une décélération moins rapide qu’attendu. Dans la zone euro, la BCE a remonté de 50bp ses principaux taux d’intérêt, comme suggéré lors de la précédente réunion, portant ainsi le taux de dépôt à +3.00%. L’institution a par ailleurs relevé sa prévision de croissance mais révisé à la baisse celle sur l’inflation à 5.3% grâce à la diminution des prix de l’énergie. Elle réaffirme toutefois ses inquiétudes quant au niveau record de l’inflation sous-jacente dont la dynamique influencera significativement les décisions à venir. S’agissant de cette dernière, elle bat un nouveau record au mois de mars en atteignant +5.7% y/y, tempérant ainsi la bonne nouvelle de la baisse de l’inflation totale à +6.9% y/y. En Chine, l’inflation décélère à +1.0% y/y en février, soit son niveau le plus bas observé depuis 1 an, ce qui interroge alors qu’une reprise guidée par la consommation est attendue. L’enquête Caixin PMI de février ressort positivement, voyant le secteur des services solidifier sa position en zone de croissance.
ADN Dynamic affiche une performance positive de 1% sur le mois de mars, qui fut tirée principalement par le rebond des valeurs technologiques américaines bénéficiant de la baisse des taux longs (baisse de -11.6% du taux américain 10 ans). La restructuration de la société chinoise Alibaba bénéficie au titre et contribue également à la performance du fonds. Néanmoins, les valeurs bancaires sous performent sur le mois lié à la pression sur ce secteur. L’ETF Lyxor Nasdaq 100 Leverage est le meilleur contributeur sur le période (+2.3%).
L’année 2023 avait démarré en trombe, alimentée par un scénario «Goldilocks » face à une détente de l’inflation, au maintien de la croissance économique et à l’espoir d’un revirement monétaire. Du côté des banques centrales, le message semblait plus constructif début février à l’image des perspectives d’inflation « plus équilibrées » citées par la BCE et au « processus de désinflation qui a débuté » selon Powell. Alors que les données sur l’activité économique et la consommation continuent de tenir des deux côtés de l’Atlantique, les chiffres d’inflation ressortent quant à eux plus élevés.Ces divergences se reflètent par ailleurs dans la plus forte décorrélation entre les marchés obligataires (forte inversion de la courbe des taux entre le 10 ans et le 2 ans US) et les marchés actions. En Europe, le rendement sur le 10 ans allemand est en hausse de +36.5bps sur le mois de février tandis que le Stoxx 600 parvient à grimper de 1.74% sur le mois (+8.52% YTD). Aux US, le réveil est tardif mais reflète davantage les tensions sur l’obligataire depuis la seconde partie du mois avec une baisse de 2.62% du S&P500 (+3.4% YTD) et une hausse de 44bps sur le 10 ans US. En parallèle, les futures sur les Fed Funds intègrent maintenant 3 nouvelles hausses de taux de 25bps aux réunions de mars, mai et juin avec un taux terminal de 5,40% à horizon juillet 2023 et 5,29% pour décembre 2023. La résilience du marché face à ces données économiques en demi-teintes semble ainsi être alimentée par la possibilité d’un « No Landing Scenario » où la Fed pourrait accepter une inflation structurellement plus élevée de 3-4%. Par ailleurs, la baisse tant attendue du dollar via le retour en force des actions émergentes a du plomb dans l’aile, alors que les chiffres d’inflation core PCE, au-dessus des attentes, ont soutenu le billet vert, au plus haut depuis le début de l’année. Aux Etats-Unis, la Fed a relevé de 25bps son taux d’intérêt directeur, le portant désormais à 4.50-4.75%. Lors cette annonce, Jerome Powell a évoqué un « début de processus désinflationniste », nourrissant l’espoir d’un pivot de politique monétaire proche. Cependant, ces déclarations se sont heurtées à la publication d’une série de statistiques montrant un regain inattendu de croissance et d’inflation sur le mois de janvier. Le CPI est ressorti à +6.4% en g.a, soit une baisse marginale de -0.1pp par rapport au mois précédent, tiré par des hausses de prix dans de nombreuses catégories de biens et de services. En zone euro, la Commission Européenne a revu en hausse de sa prévision de croissance pour 2023 à +0.9% sur fond de baisse des prix de l’énergie et d’une demande résiliente. La réunion de la Banque centrale européenne a débouché sans surprise sur une hausse de +50bps du taux de dépôt, désormais à +2.50%, accompagnée d’une annonce d’un mouvement similaire lors de la réunion de mars. Au-delà, les décisions de politique monétaire seront « data-dependent ». Les tendances d’inflation ne plaident pas encore pour l’arrêt du resserrement, l’inflation de janvier décélérant à +8.6% (y/y).
ADN Dynamic affiche une performance négative de -1.0% sur le mois de février, qui fut tirée par la baisse des marchés asiatiques mais soutenue par notre exposition en Europe, qui a joué un rôle de coussin dans ce contexte de marché. Tout comme le mois dernier, l’ETF Lyxor Nasdaq 100 Leverage est le meilleur contributeur sur le période (+13,7%), que nous avons cédé pour prendre nos bénéfices.
Après une année 2022 marquée par un tour de vis sans précédent de la part des banques centrales, ayant provoqué une forte destruction de valeur sur les actifs financiers, les investisseurs ont profité d’un début d’année en fanfare avec une hausse du Stoxx 600 de 6.67%. La baisse plus prononcée que prévu de l’inflation en décembre (9.2% vs 9.5% est) et le ralentissement du rythme des salaires à 4.6% en annualisé ont renforcé les espoirs d’un moindre durcissement monétaire. La thématique de la réouverture de la Chine a été l’autre facteur déterminant qui a contribué au sentiment positif sur le cycle économique pour 2023. Dans ce contexte, les rachats de shorts pour les stratégies systématiques se sont poursuivis sur les marchés actions et ont été agressifs. Les gérants, quant à eux, se sont montrés plus timorés, restant à l’écart de ce fort rebond. Ce mouvement haussier a été particulièrement prononcé sur l’Europe : cela s’explique par deux éléments principaux. D’abord, la forte baisse des prix de l’énergie qui a alimenté un sentiment positif, alors que l’inflation en Europe y est extrêmement sensible. Ensuite, les données économiques de bonnes surprises sur le vieux continent qui ont été très bonnes, l’indicateur calculé par citigroup ayant rebondi de -100 en juillet à +100. Sur les US, les chiffres restent décevants avec un indicateur à -5. Les arbitrages géographiques ont donc été importants et ont confirmé les dynamiques positives de collecte, au profit de l’Europe et des Emergents mais au détriment des US. Sur le mois de janvier, l’euro a poursuivi sa progression continue face au dollar, affichant un quatrième mois de hausse consécutif pour clôturer à 1.0863. Aux Etats-Unis, le chiffre de la croissance a surpris positivement au T4 2022 avec une hausse du PIB de +2.9% t/t. Bien que marquant un ralentissement par rapport au T3, l’activité continue de croitre au-dessus de son potentiel, estimé entre 1.5% et 2%. Résultat, les indicateurs relatifs au marché de l’emploi témoignent toujours d’une situation tendue avec un taux de chômage stable à 3.5% et des créations d’emplois de plus de 200K en décembre. Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont toujours en baisse. Seul facteur de détente, les signes d’un ralentissement de la croissance des salaires avec un coût du travail à 4% en rythme trimestriel annualisé vs. près de 5% le trimestre précédent. En zone euro, les données sur la croissance du T4 2022 montrent une activité atone mais plus résiliente qu’anticipé, en hausse de 0,1% t/t. L’Allemagne continue de sous performer avec une contraction du PIB au T4 2022 de -0.2% t/t : le pays a souffert d’une forte baisse des ventes au détail en décembre (-5,3% sur le mois). La France à l’inverse a enregistré une croissance de son PIB sur le dernier trimestre de 2022. Comme aux Etats-Unis, l’inflation a de nouveau ralentit en janvier à 8.5% en glissement annuel. Toutefois, cette dynamique reflète essentiellement l’impact de la baisse des prix de l’énergie qui devrait se poursuivre au regard de la baisse des prix du gaz. A l’inverse, l’inflation sous-jacente a de son côté continué d’accélérer à 5.2%. En Chine, les chiffres d’activité restent faibles mais témoignent toutefois d’une plus grande résilience qu’anticipé. Le PIB T4 est resté stable sur le trimestre alors qu’une baisse était attendue.
ADN Dynamic affiche une performance positive de +9,12% sur le mois de janvier, qui fut tirée par la hausse marquée de l’ensemble des marchés actions. Notre positionnement sur les actions américaines a contribué considérablement à cette performance. Nous avons réduit progressivement l’exposition aux actions suite à ce début d’année stellaire pour réduire le risque et prendre une partie de nos bénéfices. L’ETF Lyxor Nasdaq 100 Leverage est le meilleur contributeur sur le période (+20,1%).
La forte hausse du Stoxx 600 sur les 2 derniers mois aura été interrompue avant les célébrations de fin d’année. La banque centrale américaine, la Fed, a relevé son taux de 50 points de base à 4,25-4,5 % et révisé sa prévision de taux pour fin 2023 à 5,1 % (4,6 % précédemment). Le principal message délivré par son président a été sur la nécessité de voir un ralentissement plus marqué de l’activité pour maîtriser l’inflation, ce qui a refroidi les investisseurs : « davantage de douleur économique sera nécessaire pour maîtriser l’inflation ». En effet, pour la Fed, le travail n’est pas encore terminé et elle aura besoin de « beaucoup plus de preuves » avant de crier victoire ! Pourtant, l’inflation américaine a également surpris à la baisse pour le deuxième mois consécutif en novembre, ralentissant à 7,1 % contre 7,7 %. Cependant, le rapport sur l’emploi de novembre a montré des créations d’emplois plus fortes que prévu pour le 8ème mois consécutif. Dans ce contexte, les taux 10 ans US ont progressé de 27 pb en décembre, passant de 3.6% à 3.87% (+224pb sur l’année).
En zone Euro et au Royaume-Uni, la BCE et la BoE ont copié la politique de la Fed, relevant aussi leurs taux de 50 points de base avec, pour la BCE en particulier, un taux de dépôt désormais à 2 % (contre -0.5% en juin). La présidente de la BCE a clairement indiqué que d’autres hausses de taux étaient à venir. Pour la BoE, son taux de base s’établit à 3,5 % et son président, Andrew Bailey, a déclaré que si l’inflation semblait avoir atteint son pic, d’autres hausses pourraient être nécessaires pour favoriser un retour durable de l’inflation vers son objectif.
Sur 2022, le Stoxx 600 n’aura connu que 4 hausses mensuelles (mars, juillet, octobre, novembre). Cette annus horribilis n’a épargné personne. Les marchés US ont particulièrement souffert avec des actions et obligations en baisse à 2 chiffres (-19.2% pour le S&P et -12.4% pour le marché obligataire) faisant de cette année, l’une des plus difficiles pour les allocataires d’actifs. Les fonds 60/40 ont ainsi enregistré leur pire année depuis les années 30. En Europe, les fonds « long-only » sont ainsi en passe d’enregistrer l’année la plus difficile en termes de performance depuis 2010. En pondérant des actifs sous gestion, ces derniers sous-performent en moyenne de 8% le Stoxx600 sur 2022. Pour finir, la bonne surprise pourrait « enfin » venir de la Chine, qui en ce début d’année semble décidée coute que coute à faire repartir son économie, conformément à la volonté de son leader, fraichement réélu. Pour ce faire, le Parti Communiste pourra compter sur son bras armé que constitue la banque centrale chinoise, qui contrairement à ses homologues européens et américains, ne doit pas lutter contre l’inflation, et par conséquent, dispose d’une marge de manœuvre monétaire très significative.
ADN Dynamic affiche une performance négative de -2,21% sur le mois de décembre, qui fut tirée par la baisse marquée des marchés américains mais soutenue par notre exposition en Chine, qui a joué un rôle de coussin dans ce contexte de marché. Tout comme le mois dernier, l’ETF Lyxor MSCI China est le meilleur contributeur du mois (+1,18% sur la période).
L’indice Stoxx600 poursuit sur sa lancée et clôture le mois de novembre en hausse de 6,75%, deuxième plus forte hausse mensuelle de l’année. Ce mois a été marqué par un newsflow économique important. La Fed a, une nouvelle fois, relevé ses taux d’intérêt de 75 points de base à 4.0/4.25% lors de sa réunion de novembre. Toutefois, le patron de la Fed, Jérôme Powell, a suggéré la perspective d’une hausse plus modérée pour la réunion de décembre.
Aux États-Unis, l’inflation a surpris à la baisse en octobre, ralentissant à 7,7 % contre 8,2 % en glissement annuel en raison d’un tassement des prix de l’énergie, des biens et des services. Côté activité, les chiffres sont ressortis plus mitigés avec des ventes au détail en forte hausse en octobre tandis que la production industrielle a chuté. Au total, l’activité est restée plutôt résiliente. Cependant, les indicateurs avancés indiquent un ralentissement à venir. Le sentiment des industriels s’est en effet tassé avec des indices PMI et ISM manufacturier en baisse en novembre. De plus, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board a de nouveau chuté. En revanche, le marché de l’emploi reste solide avec un nombre de créations d’emplois à nouveau supérieur aux attentes en novembre (+263K) et une croissance des salaires qui réaccélère, en hausse de 5,1% a/a.
En zone euro également, l’inflation a ralenti plus que prévu en novembre et pour la première fois en 16 mois. L’inflation est ainsi revenue à 10 % en novembre contre 10,6 % le mois précédent. Dans le même temps, les données d’activité se sont révélées plus résistantes que prévu. La production industrielle est ressortie en hausse ainsi que les ventes au détail en septembre. De plus, les enquêtes auprès des entreprises se sont également redressées, indiquant « seulement » une légère contraction de l’activité au quatrième trimestre. L’indice composite PMI de la zone euro est en effet passé de 47,3 à 47,8 en novembre et en Allemagne, tant l’IFO que le Zew ont rebondi. Du côté de la demande, la confiance des consommateurs s’est également améliorée.
En Chine, depuis plusieurs mois, les principaux indicateurs d’activité du pays sont en berne. Pénalisée par les restrictions liées à la politique sanitaire, par les difficultés de l’immobilier, et par la pression des autorités sur les entreprises privées, en particulier les grandes plates-formes technologiques, le pays a abandonné son statut de locomotive de la croissance mondiale. Mais depuis la fin du XXème congrès du Parti Communiste chinois le 23 octobre, et le nouveau mandat du président Xi, de fragiles mais réelles velléités d’ouverture se font sentir. D’abord sur le Zéro-Covid. Les nouvelles consignes des autorités sanitaires écartent les confinements préventifs et relâchent – légèrement – les contraintes d’isolement des cas contact. Ensuite, la nécessité de soutenir le secteur immobilier s’impose inéluctablement pour éviter un marasme économique prolongé à la japonaise. Les banques d’Etat sont mobilisées et près de 100 milliards de dollars d’engagements auprès de douze promoteurs immobiliers majeurs ont été signés. En marge des pressions inflationnistes qui pèsent sur l’ensemble des autres économies, la Chine est aujourd’hui le seul pays à avoir la marge de manœuvre monétaire et budgétaire pour remettre son économie sur les rails de la croissance.
ADN Dynamic affiche une performance positive de 6,49% sur le mois de novembre, qui fut tirée par la hausse de l’ensemble des marchés actions. La quasi-totalité des sous-jacents dans le portefeuille a contribué au rebond du fonds. Le mois dernier, nous avons décidé de conserver l’exposition à la chine et de la renforcer malgré la déception des investisseurs à la suite du congrès national du parti communiste. Cette exposition contribue significativement à la performance du fonds sur le mois, où notre meilleur contributeur, l’ETF Lyxor MSCI China, a performé de 24,6%.
L’indice Stoxx600 a clôturé en hausse de 3.7% au mois d’octobre. C’est la troisième fois cette année que le marché affiche une performance mensuelle positive. Une fois de plus, la nervosité des investisseurs se retrouve à tous les niveaux même si les CPI continuent de cristalliser les inquiétudes les plus fortes. Les hauts niveaux d’inflation continuent de pousser les banques centrales à monter les taux, malgré des conditions de croissance qui se détériorent. Le FMI a d’ailleurs revu à la baisse ses prévisions pour 2023. Il prévoit que la croissance mondiale ralentira à 2,7% en 2023, contre 3,2% en 2022.
Aux US, les chiffres d’inflation de septembre et la résilience du marché de l’emploi confirment la position « hawkish » de la FED. En septembre, l’inflation US a ralenti mais moins que prévu (8,2%). La plus grande surprise vient de l’inflation sous-jacente, qui a augmenté de 6,6% y/y contre 6,3% le mois précédent. De plus, le rapport sur l’emploi de septembre a été robuste avec 263K NFP (consensus : 255K). L’élément le plus surprenant fut la baisse du taux de chômage : 3,5% contre un consensus de 3,7%. Du côté de l’activité, le PIB US pour le troisième trimestre a rebondi comme attendu (2.6% en trimestriel annualisé).
En Europe, sans surprise la BCE a décidé de monter ses taux directeurs une nouvelle fois de 75bps, le taux de dépôt, le taux de refinancement et le taux marginal passant respectivement à 1,5%, 2,0% et 2,25%. Le communiqué rappelle que de nouvelles hausses de taux sont à venir. La banque continuera de travailler selon une approche réunion par réunion, indiquant que la publication des données sur l’inflation continuera à avoir un impact important sur les décisions prises au conseil. Les chiffres d’inflation en Europe, pour le mois d’octobre sont encore ressortis en hausse, 10,7% contre 10% le mois dernier, tiré vers le haut par la France, l’Italie et l’Allemagne. Seule l’Espagne a enregistré une baisse par rapport à septembre (7,3% contre 9%), notamment grâce à sa baisse de TVA sur les prix du gaz (21% à 5%). Du côté de l’activité, le PIB européen est ressorti en ligne avec les attentes : 0.2% contre 0.1% attendu, en baisse par rapport au trimestre dernier (0.8%). Enfin en Chine, l’élément majeur de ce mois d’octobre fut le 20ème Congrès national du parti communiste chinois. Sans surprise, le Président Xi Jinping a été reconduit pour 5 ans de plus jusqu’en 2027. Les 7 membres du Comité ont également été dévoilés. Les 4 nouveaux étant des proches de Xi Jinping, il renforce encore une fois sa position au sein du parti. Du côté de l’activité, la croissance du PIB s’est accélérée et les données de production sont également ressorties en hausse. Toutefois, la consommation et confiance des industriels (indice PMI) se sont avérées plus faibles qu’attendue.
ADN Dynamic affiche une performance positive de 1,59% sur le mois d’octobre, qui fut tirée par la hausse des marchés d’actions européens et américains. Néanmoins, nous avons voulu conserver notre exposition conséquente sur la Chine, celle-ci contribue négativement à la performance du fonds sur la période, expliquée par la déception des investisseurs à la suite du congrès national du parti communiste. Mais au moment où nous écrivons ce commentaire, une partie de la baisse a déjà été effacée, nous restons confiants sur le potentiel de hausse de cette classe d’actifs.
Le mois dernier, nous avions commencé ce reporting par « le marché a changé d’humeur mi-août ». Mi-août, c’était il y a un peu plus d’un mois : une éternité ! Depuis, tous les économistes interviennent quasi-quotidiennement pour expliquer que les choses vont de mal en pis. Face à une inflation qui perdure, les banques centrales poursuivent leur resserrement monétaire. En aout, l’inflation américaine ralentit moins qu’attendu : 8,3% (consensus à 8,1%) via en particulier une réaccélération de l’inflation sous-jacente. Côté emploi, les chiffres du mois d’août témoignent de création d’emplois qui restent robustes même si le taux de chômage a augmenté de façon inattendue pour atteindre 3,7% contre 3,5% précédemment. Ainsi, lors de sa réunion, la FED a confirmé sa détermination de réduire les anticipations d’inflation en votant une nouvelle hausse des taux de 75bps à 3.25% et en publiant des prévisions de taux au-delà des anticipations de marché à respectivement 4,4% pour fin 2022 et 4,6% fin 2023. Côté européen, la BCE a décidé de « copier » la FED et a également relevé ses taux de 75bps avec un taux de dépôts à 0.75%. Le discours de C.Lagarde a affirmé la position hawkish de la banque, confirmant que de nouvelles fortes hausses de taux étaient prévues. Elle a insisté sur l’importance des futurs chiffres inflation avec des prévisions annuelles revues en hausse à respectivement 8,1% en 2022, 5,5% en 2023 et 2,3% en 2024. A l’inverse, les prévisions de croissance ont été révisées à la baisse même si la banque centrale ne prévoit toujours pas de récession (PIB à 0,9% pour l’année prochaine et un rebond à 1,9% en 2024). L’inflation Europe est ressortie en hausse pour le mois de septembre : 10% contre 9,1% en aout et un consensus de 9,7%. Dans le détail, l’augmentation a été générale : hausse des prix de base, des produits alimentaires et de l’énergie. Dans ce contexte, le Stoxx 600 a baissé 12 jours en septembre, finissant le mois en chute de 6.6%. Le S&P 500 et le Nasdaq ont respectivement baissé de -9,34% et de -10,5% en un mois. L’évolution des taux et des devises a été particulièrement forte le mois dernier. On signalera que les taux 10 ans ont gagné 64 bps aux US, 129 bps au UK et 56 bps en Allemagne. La trajectoire sur le 2 ans est à peu près identique. Au niveau des devises, on notera la continuité de la baisse de la paire EUR/USD (-2,5% sur le mois) qui passe sous la parité à 0,98. A ce newsflow anxiogène sur les perspectives économiques et sur les taux s’ajoute celui des profits warnings. Nous en dénombrons 30 sur septembre qui s’expliquent par la baisse des volumes, la hausse des coûts, les goulots d’étranglement. C’est dans ce sens que le marché se montre de plus en plus nerveux.
ADN Dynamic affiche une performance négative de -8,99% sur le mois de septembre. Malgré notre diversification et notre exposition à l’international dans le portefeuille, tous les sous-jacents détenus ont décroché. Nous restons actifs sur les ETFs avec une seule position soldée Lyxor Short CAC 40 qui a contribué positivement à la performance du mois. Nous avons acheté du Lyxor Leverage CAC 40 ainsi que Lyxor Nasdaq Leverage pour profiter d’un futur rebond de l’indice français.