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G Patrimoine
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MENSUELS

Janvier 2025

Il est de retour. Et avec lui, les mouvements erratiques. Nous parlons, bien évidemment de D. Trump qui en quelques jours a annoncé ses intentions d’annexer le canal de Panama, le Groenland et le Canada, tout en imposant des tarifs douaniers et en transformant la bande de Gaza en Côte d’Azur du Moyen Orient. Quand s’ajoute à cela des inquiétudes sur la pérennité des investissements en infrastructure IA après l’annonce fracassante de DeepSeek, modèle IA rivalisant avec ChatGPT mais 98% moins cher, vous obtenez un mois de janvier erratique, mais malgré tout haussier : la palme est revenue aux Large Caps européennes avec un Stoxx600 en hausse de plus de 6%. Le fonds G Patrimoine a enregistré une performance de 2,7% surpassant légèrement son indice.

Le fonds a profité de la hausse de sa poche action comme le tracker Lyxor Core MSCI World (+0,5%), iShares Dow Jones Indust (+0,5%) et le Russel 2000 (+0,3%). Le fonds bénéficie de la bonne performance des fonds d’actions européens comme Erasmus Small Cap Europe (+0,4%) et SMID Croissance Europe (+0,3%).

Le fonds affiche une exposition Actions de 93% dans un environnement économique exigeant. Nous conservons une approche sélective et attentive aux signaux de stabilisation économique.

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Decembre 2024

À l’Europe les craintes politiques, à l’Amérique les craintes d’une Fed moins accommodante que prévu. Dans un contexte marqué par des divergences notables entre les performances des différentes zones géographiques, le fonds G Patrimoine a enregistré une performance de -0.5% en décembre.Les actions européennes et les expositions globales ont contribué positivement au fonds, avec notamment Amundi MSCI World (+0.1%) et Erasmus Small Cap Europe (+0.2%), qui ont bénéficié de valorisations attractives et d’un rebond après une période difficile.

En revanche, les indices américains, tels que le Russell 2000 (-0.7%), le Dow Jones (-0.4%) et le S&P 500 (-0.2%), ont sous-performé, pesant sur la performance globale du fonds. Cette contre-performance des actions nord-américaines, malgré une économie américaine robuste, s’explique par des valorisations élevées qui ont entraîné des prises de bénéfices en fin d’année, ainsi que par des incertitudes persistantes autour des perspectives bénéficiaires des entreprises et des politiques monétaires à venir. Ces éléments techniques ont temporairement pesé sur les marchés américains, malgré une croissance économique solide aux États-Unis.

Malgré cette correction en décembre, le fonds affiche une performance annuelle robuste avec un gain de +11.9% en 2024, soulignant la pertinence d’une sélection rigoureuse des actifs tout au long de l’année.

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Novembre 2024

En novembre, le fonds G Patrimoine a enregistré une performance notable de +5,10%, portée par un environnement de marché dynamique et des choix d’allocation stratégiques. Les valeurs les plus performantes du mois incluent l’ETF Russell 2000, l’Amundi MSCI et l’Invesco S&P 500, profitant de la reprise des marchés américains et de l’optimisme autour des grandes valeurs technologiques et des indices américains.

À l’inverse, les small caps européennes ont connu des difficultés, reflétant les incertitudes persistantes en Europe, marquées par des défis politiques et économiques en Allemagne et en France. Malgré ces contre-performances, nous conservons une exposition sur ce segment, convaincus par les valorisations attractives et le potentiel de rebond à moyen terme.

Notre positionnement diversifié, avec un biais favorable sur les États-Unis, a été un levier clé de performance, et nous restons vigilants pour saisir les opportunités qui pourraient émerger sur les marchés internationaux.

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Octobre 2024

En octobre, le climat économique en Europe est resté contrasté. La BCE a abaissé son taux directeur de 25 points de base, adoptant une approche prudente face à des indicateurs économiques mitigés. Les PMI ont révélé une activité économique faible (49,7 en octobre), malgré une surprise positive sur la croissance du PIB au troisième trimestre. L’inflation s’est stabilisée autour de 2 % en rythme annuel, en partie grâce à la baisse des prix des matières premières. Sur le plan politique, le gouvernement français a proposé un nouveau budget sans parvenir à un consensus sur des réformes budgétaires. Dans ce contexte, les signes de reprise demeurent fragiles dans la région, avec des entreprises restant prudentes dans leurs investissements.

Aux États-Unis, l’économie continue de montrer une forte résilience. La croissance du PIB au troisième trimestre a été solide, atteignant 2,8 %, soutenue par une demande intérieure dynamique.

G Patrimoine a enregistré une performance de +0,13 % en octobre, soutenue par les valeurs américaines, mais limitée par la performance des mid et small caps européennes.

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Septembre 2024

Le mois de septembre a mal démarré, plombé par des PMI inquiétants à travers le monde, confirmant l’hypothèse d’un grand ralentissement globalisé. Mais la baisse parallèle de l’inflation a donné les coudées franches à la Fed pour agir. Et pour agir, elle a agi. La double baisse de 50 cts, un chemin assez clair sur la poursuite de ces baisses à venir, le tout assorti à des commentaires plutôt rassurants sur la résilience de l’économie américaine. Baisse des taux et croissance qui résiste, le cocktail parfait pour le Marché. D’autant plus que, cerise sur le gâteau d’un mois de septembre bien rempli, la Chine a récompensé tous ceux qui avaient eu la patience de rester exposés avec un plan de relance explosif. Il est trop tôt pour savoir s’il sera suffisant, mais il a permis au marché de finir le mois stable.

Le fonds termine en hausse de 0,8% sur le mois. Quelques mouvements à signaler, notamment des prises de profit sur les titres vifs, avec la cession de Fortinet et Zoetis. Nous avons également coupé notre exposition à LVMH. En face, nous avons renforcé notre poche obligataire, pour profiter de la trajectoire plus claire sur la baisse des taux. Nous avons notamment intégré le fonds Invesco Corporate Hybrid ou le fonds IShares Broad HY Corporate.

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Août 2024

En août, les marchés ont été fortement volatils en raison d’une faible liquidité. Après une chute marquée du Stoxx600 au début du mois (-6%), l’indice a rebondi pour clôturer en hausse de 1,33%.

La panique initiale a été déclenchée par des inquiétudes macroéconomiques, notamment de mauvais chiffres de l’emploi aux États-Unis, ravivant les craintes de récession. Cette période a entraîné une forte baisse des indices, avec le S&P500 et le Stoxx600 en baisse de 4,7% et 6,2% respectivement.

Par la suite, les marchés ont rebondi grâce à des données économiques rassurantes et au discours de Powell laissant entrevoir des baisses de taux. Le Stoxx600 a récupéré 7,8%, avec des gains notables dans les secteurs du voyage, des loisirs, et des assurances.

Sur le plan macroéconomique, les États-Unis montrent des signes de ralentissement, avec une faible croissance de l’emploi en juillet et un taux de chômage en hausse. En Europe, les perspectives sont mitigées, tandis qu’en Chine, la croissance reste faible, surtout dans le secteur immobilier.

G Patrimoine a réalisé une performance de +0,69% en août, portant la performance YTD du fonds à +6,12%. Cette performance a été soutenue par les contributions de Swiss Life Funds OPP HY 2028 I ACC (+1,26%) et Fortinet (+32,17%).

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Juillet 2024

Après une baisse du Stoxx 600 en juin, notamment en raison des élections législatives inattendues en France, l’incertitude persiste. La géopolitique reste cruciale avec la paralysie politique en France et les développements aux États-Unis, comme la tentative d’assassinat de Trump et le retrait de Biden de la course présidentielle. Les résultats des entreprises en Europe sont mitigés, impactant les perspectives de reprise économique.

Le Stoxx 600 a progressé de 1,3% en juillet, porté par les secteurs de la distribution, la construction, les banques et les services publics, tandis que la technologie, les ressources de base et l’automobile ont sous-performé. En France, le CAC 40 a légèrement augmenté de 0,7% mais reste en retard par rapport à d’autres indices européens.

Aux États-Unis, Trump est en tête dans les sondages mais son avance diminue face à Kamala Harris. Le retour potentiel de Trump pourrait entraîner une hausse de l’inflation. Les marchés financiers réagissent à ces incertitudes, avec une baisse du dollar et une hausse des prix de l’or.

Les données économiques américaines montrent une croissance solide au deuxième trimestre, mais avec des signes de ralentissement sur le marché du travail. L’inflation a légèrement baissé, ce qui pourrait conduire la Fed à envisager une baisse des taux en septembre. En Europe, la croissance du PIB est modeste et l’inflation reste stable, mais les perspectives économiques demeurent incertaines.

En Chine, la croissance économique a ralenti, et la déflation persiste. Le gouvernement chinois met l’accent sur l’équilibre entre développement économique et sécurité nationale. Au Japon, la Banque du Japon a relevé son taux directeur et a annoncé un plan de réduction de son bilan.

G Patrimoine affiche une performance de –0.97% sur le mois de juillet, ce qui porte la performance YTD du fonds à +5.39%. Nous avons été favorisés par SWISS LIFE FUNDS OPP HY 2028 I ACC +1.18% et ERASMUS SMID EUROPE CROISSANCE +1.49%.

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Juin 2024

En juin, les résultats des élections parlementaires européennes ont révélé une progression notable des partis extrémistes, en particulier de l’extrême droite, qui devrait occuper plus du quart des sièges. En France, cette situation a conduit le président Macron à appeler à des élections législatives anticipées, et en Allemagne, la coalition au pouvoir a été affaiblie.

Ces changements politiques ont eu des répercussions économiques immédiates, augmentant l’incertitude et la volatilité sur les marchés. Le taux français à 10 ans est passé de 3.09% à 3.22% (+13 points de base en 24 heures). L’EURUSD a légèrement baissé de 1.08 à 1.0713 (-1.2%). La volatilité implicite de l’Eurostoxx a atteint 18.29%, et le Stoxx 600 a baissé de 0.27%, tandis que le CAC40 a chuté de 1.35%.

Le marché français a attiré particulièrement l’attention, avec un volume moyen échangé sur le CAC40 en hausse de 41% par rapport au mois précédent.

G Patrimoine affiche une performance de +0.02% sur le mois de juin, ce qui porte la performance YTD du fonds à +6,4%. Nous avons été favorisés par notre exposition monde (LYXOR CORE WSCI WORLD 4.88%) et US (Amundi MSCI USA ESG Leaders Extra ETF +5.44%) .

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Mai 2024

Après une performance négative du Stoxx 600 en avril (-1.5%), le marché a repris sa marche en avant et termine le mois de mai en hausse de 2.63%. Depuis le point bas de fin octobre, cet indice a clôturé 6 des 7 derniers mois dans le vert, enregistrant sur la période un rebond de 19.5%. Malgré les nombreux ponts et un positionnement plutôt agressif à mi-avril, l’adage « sell in may and go away » n’aura donc pas fonctionné cette année. Les bonnes publications des entreprises et l’espoir d’une baisse rapide des taux en Europe l’emportent sur toutes autres considérations. Le marché est enthousiaste et toutes les classes d’actifs en ont profité. Aux États-Unis, les estimations de la Fed d’Atlanta indiquent toujours une forte croissance du PIB au T2 en hausse de 3,5 % (après 1,6% au T1). Cependant, les données d’activité du mois dernier ont surpris à la baisse, indiquant une dynamique plus faible. De la même manière, sur le marché du logement, la confiance des entreprises mesurée dans l’enquête NAHB s’est détériorée. Le taux de chômage est passé de 3,8 % à 3,9 %. Enfin, le salaire horaire moyen a été plus faible que prévu. Pendant ce temps, l’inflation s’est encore refroidie à 3,4 % y/y en avril contre 3,5 % en mars. En outre, l’IPC Core a ralenti à 3,6 % y/y : un chiffre conforme aux attentes, pour la première fois en 4 mois. En ce qui concerne la politique monétaire, la Fed a maintenu les taux inchangés comme prévu, la conférence de presse du président Powell ayant adopté un ton accommodant, indiquant que malgré les données observées depuis le début de l’année, il pense que des hausses de taux sont peu probables. Sur le plan politique, l’administration Biden a augmenté les droits de douane sur les importations en provenance de Chine de semi-conducteurs, de batteries, de composants solaires et de minéraux rares, en plus des augmentations précédemment signalées par Bloomberg sur l’acier, les produits en aluminium et les véhicules électriques. Dans la zone euro, après des données plus solides du PIB au T1, les signes d’une reprise de l’activité se sont poursuivis. L’industrie manufacturière rattrape son retard, ce qui renforce l’idée que l’impact négatif de la hausse des prix de l’énergie s’estompe. Au niveau national, le rattrapage allemand se poursuit. Étant donné que l’Allemagne a fortement pesé sur la croissance du PIB de la zone euro au cours des deux dernières années, cette amélioration renforce les arguments en faveur d’une reprise économique du vieux continent. Au niveau des prix, les premières indications au niveau national suggèrent que l’inflation de la zone euro pourrait avoir légèrement accéléré en mai, augmentant par rapport à son niveau de 2,4 % en avril. Toutefois, cela pourrait principalement refléter l’impact des bases comparables sur les prix de l’énergie.  À cet égard, la Commission européenne a confirmé sa prévision de de croissance du PIB 2024 de 0,8 % pour la zone euro tout en révisant à la hausse ses prévisions pour 2025 à 1,5% vs 1,4 % il y a trois mois. En ce qui concerne l’inflation, les prévisions ont été réduites à 2,5% en 2024 et 2,1 % en 2025, vs 2,7 % et 2,2 % avant (respectivement). En Chine, la reprise reste modérée et inégale selon les secteurs. Alors que la croissance de la production industrielle s’est accélérée à 6,7 % y/y en avril, l’indice de production des services a ralenti à 3,5 % y/y. La plus grande surprise à la baisse dans les données d’avril provient de la consommation. La croissance des ventes au détail s’est modérée à 2,3 % y/y en avril, contre 3,1 % y/y le mois précédent et 5,5 % y/y au cours des deux premiers mois de l’année. Après le ton plus axé sur la croissance donné par la réunion du Politburo du 30 avril, le gouvernement central a annoncé une série de mesures visant à soutenir le marché immobilier en difficulté, par le biais d’incitations plus élevées pour les acheteurs de maisons et de plans du gouvernement pour acheter lui-même une partie des stocks.

G Patrimoine affiche une performance de +1,6% sur le mois de mai, ce qui porte la performance YTD du fonds à +6,4%. Nous avons été favorisés par les actions de petites et moyennes capitalisations boursières (Erasmus Small Cap +3,8%, Erasmus SMID Croissance Europe +6,1%). Notre exposition sur le marché chinois (Lyxor MSCI China ETF EUR +4,8%) et les valeurs de la défense (Vaneck Défense ETF EUR 2,7%) ont contribué à la performance.

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Avril 2024

Le mois d’avril a été marqué par des prises de profits sur la première quinzaine mais s’est redressé par la suite. Le marché a acté le nouveau scénario sur les taux. Le mois dernier, nous mettions en avant que certains stratégistes commençaient à se montrer moins confortables sur les niveaux atteints par les indices actions, du fait des multiples de valorisations élevés dans un contexte ou le positionnement des investisseurs était déjà massivement exposé à une hausse du marché. Avec les premières publications, les derniers chiffres d’inflation, l’actualité géopolitique et en amont de week-end prolongés, des prises de profits étaient prévisibles. Aux États-Unis, le PIB a ralenti au premier trimestre pour s’établir à 1,6 % t/t. Les stocks et les échanges ont ralenti le trimestre, mais la demande domestique est restée vigoureuse, en hausse de 3,1 %. Bien que les dépenses de consommation aient légèrement ralenti, les dépenses d’investissement sont restées fortes. Néanmoins, les principaux indicateurs avancés du climat des affaires ont toutefois été plus mitigés. Jusqu’à présent, la forte résilience de la croissance américaine avait également été observée sur le marché du travail. Sur une base de trois mois, la création d’emplois s’accélère. En parallèle, nous avons eu un autre chiffre d’inflation plus fort que prévu en mars. Les chiffres corrigés des variations saisonnières sur trois mois ont montré que l’inflation sous-jacente mesurée dans l’IPC a augmenté à 4,4 % y/y, soit un point de plus qu’en décembre dernier. Pour l’indice core PCE, l’indicateur privilégié par la Fed de la pression sous-jacente sur les prix, la réaccélération est encore plus frappante, passant de 2,0 % au T4 2023 à 3,7 % t/t au T1 2024. Dans la zone euro, il y a plus de signes de reprise de l’activité. La croissance du PIB a augmenté de 0,3 % t/t au premier trimestre, après deux trimestres de contraction et grâce à une expansion généralisée dans tous les pays, les quatre grands pays de la zone euro affichant des résultats positifs. Du côté des consommateurs en zone euro, leur confiance s’est encore améliorée en avril, bien qu’à un rythme lent. Des données concrètes ont également montré une forte reprise de la production industrielle allemande pour le deuxième mois consécutif en février, ce qui a permis d’espérer que le pic de l’impact négatif de la hausse des prix de l’énergie sur l’activité industrielle allemande pourrait être passé. Les enquêtes de la BCE sur les prêts bancaires suggèrent également que l’impact maximal du resserrement de la politique monétaire est désormais dans le rétroviseur. En outre, la présidente Christine Lagarde a clairement laissé entendre que la BCE commencerait à réduire ses taux en juin, repoussant même l’idée qu’elle n’était pas prête à le faire à moins que la Fed ne le fasse. Les données sur l’inflation d’avril donnent des arguments pour que la BCE ajuste effectivement ses taux à la baisse. Alors que l’inflation globale dans la zone euro est restée stable à 2,4 % y/y en avril grâce à la hausse des prix de l’énergie, l’inflation sous-jacente a continué de ralentir à 2,7 %. En Chine, le PIB du T1 a surpris positivement à 1,6% t/t, ce qui est principalement dû à la forte croissance de l’investissement, en particulier de l’investissement manufacturier. Toutefois, la dynamique semble s’essouffler, la production industrielle et les ventes au détail ayant ralenti plus que prévu en mars. Enfin, la dynamique des prix ne laisse pas présager de reprise significative de la demande, l’IPC de mars étant redevenu proche de zéro sur une base annuelle et l’IPP se contractant toujours à près de -3,0 %.

G Patrimoine affiche une performance de -0,8% sur le mois de mars, ce qui porte la performance YTD du fonds à +4,8%. Nous avons été pénalisés par les marchés actions européens et américains (Lyxor Core MSCI World -2,2%, Wisdom Tree Europe Equity -3,2%). Notre exposition sur le marché chinois (Lyxor MSCI China ETF EUR +6,8%) et les valeurs de la défense (Vaneck Défense ETF EUR 2,2%) ont tiré la performance du fonds à la hausse.

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Mars 2024

Le mois de mars a été marqué par une très faible volatilité intraday. La sérénité est de mise et malgré les nombreuses statistiques publiées, les évolutions dans les conflits géopolitiques et les communications des entreprises, aucune séance n’a connu de mouvement de plus de 1%. Ce calme absolu se retrouve au niveau du V2X qui s’est approché de niveaux records à 12.62 avant de se redresser dans les tous derniers jours pour clôturer à 13.37. Le mouvement haussier, entamé en octobre, n’aura donc été interrompu que par quelques rares prises de bénéfices début janvier : le Stoxx 600 gagne 6.88% sur le trimestre et 17.1% depuis fin octobre. Dans les pays avancés, les principales banques centrales (Fed, BCE, BoE) ont maintenu leurs taux directeurs inchangés en mars, mais préparent le terrain pour d’éventuelles baisses de taux dans les mois à venir. La principale exception a été le Japon, où la BoJ a mis fin à sa politique de taux d’intérêt négatifs (NIRP) en place depuis 2016 en relevant ses taux de base de -0,1 % à 0 %. Aux Etats-Unis, la Fed a fortement revu à la hausse ses prévisions de croissance mais prévoit tout de même trois baisses de taux cette année. Cela signifie que la réaction de la Fed est devenue plus accommodante, du moins pour 2024. Certes, la prévision médiane faisait état d’une baisse de moins pour 2025 et d’une légère hausse du taux d’intérêt d’équilibre (de 2,5 % à 2,6 %), mais le président de la Fed n’a pas accordé beaucoup d’importance à cette dernière, soulignant l’incertitude qui entoure l’estimation. La création d’emplois à grande échelle dans tous les secteurs témoigne toujours d’une activité très résiliente.  En ce qui concerne les pressions sur les prix, l’inflation a surpris à la hausse pour le deuxième mois consécutif en février, l’IPC global passant de 3,1 % à 3,2 % en glissement annuel, tandis que l’indice de base n’a que légèrement reculé, passant de 3,9 % à 3,8 %. Dans la zone euro, la BCE a de nouveau revu à la baisse ses prévisions d’inflation et de croissance du PIB. Le PIB est désormais attendu à 0,6 % cette année, contre 0,8 % auparavant. La reprise attendue pour 2025 et 2026 est restée pratiquement inchangée. Plus important encore, l’inflation est désormais attendue à 2,3 % en 2024, 2,0 % en 2025 et 1,9 % en 2026 (contre 2,7 %, 2,1 % et 1,9 %). Les données sur l’inflation pour le mois de février ont confirmé ce point, ralentissant encore à 2,5% contre 2,8% en glissement annuel. En Chine, les données des deux premiers mois de l’année ont été meilleures que prévu. La production industrielle a augmenté de 7,0 % en glissement annuel, tandis que l’indice de la production de services a augmenté de 5,8 % en yoy. Du côté de la demande, les investissements en actifs fixes et les ventes au détail en Chine ont également surpris à la hausse, atteignant respectivement 4,2% en glissement annuel et 5,5% en glissement annuel. Les données, plus solides que prévu, ont été stimulées par des bases comparables et l’anticipation des dépenses budgétaires.

G Patrimoine affiche une performance de +1,3% sur le mois de mars, ce qui porte la performance YTD du fonds à +5,6%. Notre exposition sur les marchés actions (Lyxor Core MSCI World +3,8% ; Wisdom Tree Europe Equity ETF +4,3% ; Erasmus Small Cap +,3%) ainsi que sur le marché obligataire (R-CO Target 2029 IG +0,5% ; Lyxor Bofam Euro Short Term +0,3%) ont contribué positivement à la performance du fonds.

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Février 2024

Les données économiques ont continué de surprendre à la hausse aux États-Unis en février, l’indice du PIB de la Fed d’Atlanta suggérant que la croissance du PIB pourrait encore se situer autour de 3 %, bien au-dessus du niveau potentiel estimé (environ 1,8 %). En conséquence, le consensus a continué de réviser à la hausse ses prévisions de croissance du PIB pour cette année. Alors que les données concrètes telles que les ventes au détail, la production industrielle ou les mises en chantier de logements ont baissé en janvier, des indicateurs plus avancés tels que les enquêtes régionales ou nationales de février auprès des entreprises ont progressé. Les effets de base favorables dans l’alimentation et l’énergie ont permis à l’inflation américaine de ralentir à 3,1 % en janvier (vs 3,4 % yoy). En revanche, il y a une déception au niveau de l’inflation sous-jacente, bloquée à 3.9%, ce qui explique que le résultat final ait été beaucoup plus élevé que prévu par le consensus (2,9 %). Alors que les minutes de la réunion du FOMC de janvier ont montré que les responsables de la Fed se sentaient de plus en plus positifs sur le front de l’inflation, le président de la Fed a réduit les chances d’une baisse imminente des taux. Dans la zone euro, après une croissance nulle au quatrième trimestre, les indicateurs avancés suggèrent qu’une certaine amélioration pourrait se produire, l’indice PMI composite en février étant légèrement supérieur au consensus, en hausse de 1 point à 48,9, tiré par une reprise dans le secteur des services, ce qui suggère qu’il n’y a plus de contraction. Bien que les ventes au détail aient encore baissé en janvier, on s’attend à ce qu’un ralentissement de l’inflation associé à une croissance continue de l’emploi (+0,3 % en glissement trimestriel au quatrième trimestre) se traduise par une hausse du revenu disponible et donc une hausse de la consommation à venir. Toutefois, l’activité dans les secteurs manufacturiers reste à la peine, l’indice PMI manufacturier ayant légèrement baissé en février (46,1). En conséquence, la reprise allemande semble à la traîne, les enquêtes de conjoncture ne montrant que peu d’amélioration et la production industrielle faisant état d’une forte baisse en décembre tandis qu’une certaine reprise a été observée dans d’autres pays comme la France ou les pays périphériques. L’inflation dans la zone euro a ralenti à 2,8 %, contre 2,9 % en glissement annuel en décembre, et l’inflation sous-jacente a également diminué, passant de 3,4 % à 3,3 %. Bien que légèrement au-dessus des attentes, les chiffres sont probablement beaucoup plus faibles que ceux attendus par la BCE en décembre dernier. Les minutes de la réunion de janvier de la BCE sont néanmoins plus équilibrées que le ton globalement accommodant adopté par la présidente Lagarde lors de sa conférence de presse, gardant les options ouvertes sur le calendrier de la première baisse des taux, entre les réunions d’avril et de juin. En Chine, avec la période des fêtes de fin d’année, l’agenda économique a été léger, mais les données disponibles suggèrent une faible accélération de la dynamique de croissance, l’indice composite PMI Caixin étant resté à peu près inchangé en janvier à 52,5, avec même une légère baisse de l’indice des services. Dans le même temps, la surcapacité de production contribue à alimenter les pressions déflationnistes dans l’économie.

G Patrimoine affiche une performance de +2,78% sur le mois de février principalement tirée, comme le mois précédent, par son exposition sur les marchés actions US et plus particulièrement sur le secteur de la technologie.

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